Quelles sont les réponses de l'Église à l'action du Diable ?

Réponse à la tentation qu'on n'a pas repoussée : le pardon sacramentel.

Quand on tombe dans le piège de la tentation, la réponse à cette connivence avec le mal (plus ou moins grave) est d'une simplicité désarmante : il suffit de se repentir sincèrement et d'aller se confesser auprès d'un prêtre ; le pardon du Christ permet de retrouver joie de vivre et liberté intérieure.

Réponse aux infestations et compromissions : la prière de délivrance.

Il faut que la personne rompe radicalement et explicitement (devant témoin) le lien qu'elle a contracté et qu'elle se repente du péché d'idolâtrie qu'elle a commis. Quand le lien est puissant, il faut en outre qu'elle demande une prière de libération, en s'adressant à un prêtre catholique ou à un groupe de prière où des gens expérimentés peuvent l'accueillir et prier avec elle. 

imposition-mainsRéponse aux cas de possession : le grand exorcisme.

Il s'agit d'une prière spécifique qui dans l'Église latine est réservée aux évêques et aux prêtres désignés par l'Évêque pour cette mission : les exorcistes. Le rituel n'a rien de théâtral ou de grandiloquent. En revanche il est exécuté avec autorité, non parce que l'exorciste aurait un « pouvoir » particulier, mais parce qu'il s'appuie sur la mission reçue de l'Église et sur la promesse du Christ à ses témoins : en mon Nom, ils chasseront les démons (Marc 16,17). Le cœur de ce rituel est d'une part une supplication qui s'adresse à Dieu, d'autre part une injonction qui s'adresse à l'Ennemi. Il faut parfois renouveler plusieurs fois l'exorcisme, et mener un combat difficile, jusqu'à ce que l'Ennemi, souffrant trop d'être confronté à la Gloire de Dieu et à l'Amour du Christ, quitte la place.